Pauvre chien
Cet article est extrait du bulletin d'information n°23 de septembre 2006
Comme nous le faisons maintenant à la fin de chaque bulletin, nous terminerons les différents articles que vous venez de découvrir par une note humoristique.
Cette scène se déroule à la fin du mois de juillet après le départ en vacances de ses propriétaires. Moi, pauvre chien délaissé, je me suis retrouvé dans le garage de l'habitation où je réside par une chaleur écrasante et je n'avais pour toute compagnie que la visite d'une personne tous les deux jours pour me donner à boire et à manger.
Comment voulez-vous que dans ces conditions je reste calme et serein ? Il parait même que j'ai été une gêne pour le voisinage mais comment aurais-je pu signaler ma détresse autrement que par mes aboiements et en grattant la porte du garage ?
Heureusement qu'il y avait une hérissonne qui s'est émue de mes conditions de survie et n'a pas hésité à alerter la mairie, la gendarmerie, le midi libre d'Alès et même les polices nationale et municipale de Nîmes. Malgré tous les obstacles qu'elle a dû surmonter (chacun des responsables pensant naturellement que c'était aux autres d'intervenir), son action tenace et déterminée s'est révélée efficace puisque j'ai enfin pu partir vers une autre destination plus confortable.